Bali ferme ses portes aux touristes pour toute l’année 2020

L’île de Bali, l’une des destinations touristiques les plus populaires d’Indonésie, ainsi que l’un des sites les plus populaires pour ceux qui préfèrent les mers tropicales, n’accueillera plus les visiteurs étrangers jusqu’à la fin de cette année pour tenter d’endiguer la propagation de Covid- 19.

Le gouverneur de la province, Wayan Koster, a déclaré que la décision de refuser l’accès des touristes à l’île est « conforme à la politique gouvernementale », qui a interdit aux citoyens indonésiens de quitter le pays au moins jusqu’à la fin de 2020.

Plages, temples et attractions de la perle nichés entre la mer de Bali et l’océan Indien sont ouverts aux touristes locaux depuis fin juillet, alors que pour le retour des étrangers on parlait initialement du 11 septembre. Maintenant le glissement. Le gouverneur a ajouté que l’exécutif du président Joko Widodo soutient « pleinement » les plans de reprise des activités sur l’île, mais qu’il faut « être prudent ». Koster souligne alors qu’il faut être « bien préparé », car un échec de Bali à contenir la propagation du virus aurait « un grand impact sur l’image de l’Indonésie aux yeux du monde ».

La pandémie a durement frappé Bali, dont l’économie repose à environ 80% sur le tourisme. Selon les données publiées dans la presse locale, plus de 2 500 personnes employées dans le secteur ont perdu leur emploi, tandis que plus de 73 000 ont été contraintes de prendre un congé sans solde.

L’île, qui avait accueilli plus de 6 millions de touristes en 2019, a vu ce chiffre chuter drastiquement. Et les hôtels et les restaurants étant contraints de fermer ou de travailler en petits groupes, de nombreux résidents ont été contraints de reprendre leurs activités agricoles précédentes, comme cela s’est produit dans d’autres paradis océaniques, notamment sur l’île de Pâques.

Sur l’île, les cas enregistrés d’infection à coronavirus sont actuellement d’environ 4000 avec 49 décès, tandis que dans l’ensemble de l’Indonésie, le bilan parle de plus de 157000 cas confirmés, pour un peu moins de 7000 décès.